MAQUETTISSIMO : le club de maquettes de La Rochelle

 
 

SHERMAN M4A3, canon de 105 mm. Kit Tamiya, Kit Verlinden pour le moteur et Photodécoupe.

Une fois n'est pas coutume, j'ai fait un blindé, chenillé de surcroit mais en panne de moteur.

C'était sûrement pour justifier la présence de la dépanneuse, un Pacific M26A1, pièce centrale de mon futur diorama.




A l'origine, cette maquette que j'ai gagnée à un concours-exposition local, je devais la faire « direct from the box », mais mes vieux démons de maquettiste tatillon m'ont rattrapé et je n'ai pu m'empêcher de bidouiller quelques améliorations, détails, conversions.

Alors, arme absolue du maquettiste toujours en quête de mieux : la documentation ! Ici, le « Walk Aroound ». De très belles photos, même parfois en couleur !
 

LE MONTAGE – LE DETAILLAGE

De la documentation certes, mais aussi, un petit coup de pouce. Les fabricants nous proposent des kits de détaillage.

Ici, VERLINDEN et sa référence VERL01136 nous offre un joli moteur, son compartiment et sa plage. Idéal pour un véhicule que je voulais mettre en panne !

On commence par découper la coque sur le kit Tamiya pour retirer la plage arrière toute entière. On la remplace par celle que nous propose Verlinden. Quelques profilés plastique viendront compenser les espaces laissés par une découpe un peu trop généreuse.

Il y a aussi quelques boulons à ajouter à l'aide de tiges plastiques hexagonales.

On colle la paroi arrière.

La flèche rouge est juste là pour éviter que je me plante de sens en collant la porte de visite (je me connais …).



En observant bien les photos du manuel technique, on peut encore détailler le modèle, même après s'être servi du set de Verlinden. Quelques câbles, quelques durites, des boulons, …

 

Paroi entre compartiment moteur et habitacle et parois latérales.

 



Le moteur : Là aussi, on scratche un peu : Durites, câbles, colliers de serrage, …

Les trappes : Le kit résine fournit les deux trappes. Cependant, elles sont sculptées que sur la face extérieure, ce qui est super gênant quand on a l'intention de les monter ouvertes.

Il faut donc les détailler sur la face intérieure.

La grille est formée de 23 tiges (environ) qu'il aurait fallu reproduire par des profilés à coller bien parallèlement. Pfff, bon courage ! Autre méthode, celle que j'ai adoptée : reprendre les trappes du kit Tamiya et récupérer les moulures en les coupant finement et délicatement. Il faut aussi faire disparaître les trois traverses perpendiculaires qui apparaissent à l'extérieur, mais pas à l'intérieur des trappes. Une fois réussie, cette opération est suivie du collage de la moulure sur l'intérieur des trappes en résine.

A droite : face extérieure. A gauche : face intérieure.




Sur ces deux photos, on voit l'ensemble de la modification terminée (moteur + trappes). A noter le système de ventilation du moteur : un coffre sous chaque trappe pour diriger l'air vers les parties du bloc moteur à refroidir !

Les coffres de ventilation du moteur sont peints de façon à simuler la rouille. Je peins à la main une bonne couche de couleur « chocolat » et, avant que çà sèche, je saupoudre de la poudre de pastel orange. L'aspect granuleux de la rouille ainsi obtenu est bluffant.

Le moteur et son compartiment sont peints avant de coller la coque par dessus. Au moment de peindre l'extérieur du char, on prendra soin de bien masquer l'ouverture avec du papier et du scotch.

Sur cette photo, on s'aperçoit qu'intervient un autre kit de super-détaillage en photodécoupe pour les fixations des outils, les charnières, etc ...


 

Le montage de la maquette Tamiya ne pose évidemment pas de problème. Je vais juste m'arrêter sur les modifications apportées à la maquette.

Sur la suite des photos, on remarquera constamment la présence de photodécoupe.


 

Plus visible encore, ici en blanc, un surblindage fait de sacs de sable retenus sur les parois latérales par des sortes de râteliers. Les sacs sont en milliput, les râteliers sont en profilés plastiques.

Autre rajout, un surblindage sur la tourelle fait de patins de chenilles fixés par des supports. Les patins viennent du kit, les supports sont scratchés.

J'ai ajouté aussi les gouttières autour du masque du canon. Fils électriques dénudés et plastique étiré ...

Les protections des périscopes sont présents dans le kit de photodécoupe mais j'ai préféré les refaire pour leur donner un peu plus de rondeur.

Des poignées, des boulons, des chainettes, … tout çà en scratch !

La 12,7 mm a elle aussi reçu sa dose de photodécoupe.

LA PEINTURE :

 

Apprêt :

 

Je peins (j'apprête aussi), généralement, une fois que la maquette est entièrement montée.

Ici, avec la plage moteur ouverte, c'était impossible. J'ai donc peint le moteur et son compartiment avant de coller le haut de la caisse. Avant apprêt, on masque tout çà avec du papier scotché à l'intérieur.

J'apprête toujours mes modèles en noir. Il faut dire qu'ils sont très généralement de couleur « Olive drab », couleur déjà très foncée.

J'ai apprêté et peint en quatre sous-ensembles (caisse-châssis, tourelle, chenilles, et accessoires).

 

Peinture :

Acrylique de chez Prince August, à l'aérographe.

Une couche légere d' « Olive Drab » pur, puis une succession (jusqu'à obtenir le résultat souhaité) de couches encore plus légères de « Olive Drab » affadi de « Sable clair ».

 

Je n'ai pas pris de photos des étapes suivantes.

Le véhicule est camouflé, ce qui était assez rare chez les américains. Quand ils le faisaient, c'était généralement avec de larges bandes noires sur l'Olive Drab.

Les ateliers de campagne des unités en charge de mettre le véhicule en peinture de camouflage ne jouaient pas avec le chronomètre et faisaient cela au plus vite, sans prendre le soin de retirer ou protéger le chargement (outils, effets personnels, …). C'est pourquoi, j'ai peint tout cela ainsi que les sacs de sable avant d'attaquer le camouflage. Au final, pelles, sacs de sables, etc ... sont eux aussi bariolés de noir.

A ce stade, j'utilise les techniques traditionnelles de micro-peinture (lavis, jus, filtres et brossages) Je laisse le soin aux autres maquettistes dans les revues spécialisées d'expliquer toutes ces techniques. Je ne suis pas sûr de tout bien maitriser ni d' être très pédagogue non plus.

On note les zébrures noires du camouflage.

Vue d'ensemble.

Les personnages ne feront pas partie du diorama. D'ailleurs, ceux qui ont vu l'article sur « photo de famille » reconnaitront la maman et le chat.




Créer un site
Créer un site