Cette saynète ne m'a beaucoup demandé de recherches ni d'inspiration mais elle me plait beaucoup car elle entre complétement dans mon sujet favori : la 2ème DB.
Ce diorama évoque les villes et villages libérés par la 2ème DB. Nombreux sont ses soldats et officiers qui ont traversé leur village natal au passage de leur unité.
Ici, un chef de char du 501 RCC vient rendre visite à son frère. Alençon, le 12 août 1944.
Intimes retrouvailles (après 5 ans d'absence) entre deux frères.
Hormis le vaisselier, tout le mobilier et autres accessoires ont été scratchés (sol, meubles, porte, cadre, crucifix, interrupteur, vaisselle, …).
Les pieds de la cuisinière sont en chute de résine, par exemple. La table et les chaises, le banc, la porte, le gros de la cuisinière sont en plastique (feuilles ou profilés). Les pots sur le vaisselier sont des profilés plastiques ronds tournés et sculptés sur une mini-perceuse.
Les rideau, tapisserie, photo et napperon ont été imprimés depuis internet.
L'adjudant (-chef ?) du 501 Régiment de Chers de Combat. Une figurine finement sculptée qui laisse tout le loisir de peindre les insignes de la DB.
Question peinture des yeux, on pourrait croire qu'il a le regard un peu de travers, trop porté sur la gauche. Mais au final, on s'aperçoit que le militaire regarde attentivement son frère dont il doute qu'il comprenne bien tout ce qui se dit.
Le frère du chef de char.
Blessé et traumatisé à Dunkerque, celui-ci n'aura pu rejoindre les forces françaises libres en Angleterre.
Un p'tit air de ressemblance ? La moustache …
Monsieur Invalide de guerre, c'est madame qui travaille à la maison …
Figurine légèrement modifiée (initialement, l'enfant n'avait pas de slip. Merci Milliput !), l'enfant égaye encore un peu la scène des retrouvailles.
Mistigri participe !
Le photographe.
Sur tous les clichés d'époque, photographies ou films, quelques soient la date durant le conflit, le lieu, le front, le camp, le sujet photographié, il y a une constante. On retrouve toujours un point commun; le même homme : un photographe.
Les maquettes, les dioramas ou les saynètes comme ici, sont l'occasion de rendre hommage à ces hommes qui, à défaut de faire l'histoire, nous la racontent.
La figurine est modifiée ainsi que l'appareil photographique. Il m'a fallu cannibaliser deux figurines (une debout et le photographe à genou) pour faire un photographe debout (posture plus appropriée à la scène). J'ai refait le soufflet et l'objectif de l'appareil en me référant, comme toujours, à des photos d'appareil d'époque.
Enfin, la photographie telle qu'elle a été prise ce jour là (la couleur en plus !).
J'ai réalisé ici une petite scène qui m'a bien distrait. Je me suis trouvé une manière de traiter le sujet qui me tient à cœur assez facilement, rapidement et à moindre coût.